Des réunions en Gironde pour présenter le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest

Source : Attac 33

Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest n’est pas connu du grand public, et très peu médiatisé si ce n’est parfois pour relayer les arguments fallacieux des président·e·s de Région Alain Rousset et Carole Delga. Pourtant c’est l’un des plus gros projets d’infrastructures, avec son budget de 14 milliards d’euros en cours de ré-actualisation et ses plus de 4800 hectares d’artificialisation.

D’aucune utilité pour la grande majorité des habitant·e·s (qui le financent souvent sans le savoir), le tracé de ces lignes reproduit des liaisons ferroviaires déjà existantes. C’est que l’enjeu de notre temps serait d’aller vite, de s’affranchir des reliefs des territoires et de survoler les bassins versants, depuis qu’un officiel d’État a inventé l’impératif de circuler à 220 km/h. La résultante des années de “progrès” est alors la possibilité devenue but ultime : les pointes à 320 km/h.

Glorieux.

Puisque nous sommes nombreux·ses à penser qu’il y a mieux à faire dans la vie que de circuler à 320 km/h dans des trains trop chers, nous proposons des soirées de présentation du projet. Il y a de quoi être vert.

Que l’on soit pour ou contre le concept de grande vitesse, autant regarder ensemble les implications concrètes de ce projet, puisqu’il aura des conséquences irréversibles sur nos modes de vie ou nos rêves de transitions écologiques – et ce dès le début des chantiers prévus… en cette fin d’année (pour une durée minimale de dix ans).

RDV le vendredi 9 février à 18h30
Salle du conseil municipal de Langoiran, 4 place du Dr. Abaut, 33550 Langoiran

Salle du conseil municipal de Langoiran, 4 place du Dr. Abaut, 33550 Langoiran

Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest n’est pas connu du grand public, et très peu médiatisé si ce n’est parfois pour relayer les arguments fallacieux de ses promoteurs président·e·s de Région Alain Rousset et Carole Delga. Pourtant c’est l’un des plus gros projets d’infrastructure de France, si ce n’est le plus gros, avec son budget de 14 milliards d’euros en cours de ré-actualisation et ses plus de 4800 hectares artificialisés.

D’aucune utilité pour la grande majorité des habitant·e·s (qui le financent souvent sans le savoir), le tracé de ces lignes à grande vitesse vise à reproduire des liaisons ferroviaires déjà existantes en apportant un gain de vitesse très relatif (de l’ordre de dix minutes sur le tronçon Bordeaux-Dax par exemple).

Cela, et plus encore, sera soumis au débat mercredi 15 novembre lors d’une soirée de présentation du projet (la première). Que l’on soit pour ou contre le concept de lignes à grande vitesse, autant regarder ensemble les implications concrètes de ce projet particulier, puisqu’il aura des conséquences irréversibles sur nos modes de vie ou nos rêves de transitions écologiques – et ce dès le début des chantiers prévus… en cette fin d’année (pour une durée minimale de dix ans).

Les dates de réunions publiques