Le Collectif du bois vert et Attac 33 nous invitent à venir prendre connaissance et à débattre des enjeux du projet industriel « vert » EMME (Electro Mobility Materials Europe) avec le concours de Sylvie Ferrari professeure d’économie écologique BSE Université de Bordeaux.
Le projet industriel EMME dont l’implantation est prévue sur la zone industrialo-portuaire de Parempuyre et Blanquefort, en bord de Garonne et qui prévoit la création d’une unité de conversion de Nickel et de Cobalt pour une utilisation dans la production de batteries pour véhicules électriques, apparait créateur d’emplois ( 200 directs et 300 indirects ou en sous traitance).
Ce projet considéré comme pouvant contribuer à la souveraineté énergétique de l’UE, répond aux impératifs d’une transition écologique basée sur le développement technologique et qui ne renonce pas à la croissance économique.
Pouvons- nous nous interroger sur le sens des politiques publiques qui facilitent l’émergence de ce type de projet et l’extractivisme des minéraux critiques ( lithium, cuivre, cobalt nickel, terres rares...) au regard des ressources, de nos besoins et des impératifs de protection du vivant et de démocratie ?
On nous parle beaucoup de souveraineté énergétique de l’UE, or cette souveraineté n’apparait pas aujourd’hui atteignable et d’autant plus dans une dynamique de croissance des consommations.
Peut-on imaginer d’autres voies pour une transition écologique respectueuse du vivant que celles proposées par nos gouvernants et les industriels « verts » ?